COMMUNIQUÉ DE PRESSE

AMHAS PASSE EN TÊTE AUX AÇORES DANS LA TEMPÊTE

L’équipage anglo-américain AMHAS a passé en tête la porte des Açores situé dans l’ouest de l’archipel entre les îles de Faial et Flores ce jour à 19H19 UTC, 51 milles avant son poursuivant direct situé plus au sud le hollandais SEC HAYAI. Craig Horsfield et Olivier Bond ont parcouru dans cette 8ème et dernière étape de la GLOBE40 prés de 2590 milles et il leur reste 1270 ultimes milles avant l’arrivée à Lorient. Comme les autres concurrents ils affrontent des conditions particulièrement difficiles avec le passage d’un front générant des vents de Sud Sud-Ouest de 40 à 55 nœuds en rafale et une mer formée avec 6 à 7 mètres de creux. GRYPHON SOLO 2 a relevé jusqu’à 62 nœuds la nuit dernière. AMHAS est en avance sur les dernières prévisions et pourrait franchir la ligne d’arrivée finale dans la journée du mardi 14 mars prochain.

Une ultime épreuve avant l’arrivée

Partis le 24 février de l’île de la Grenade dans le sud des Antilles la flotte a d’abord remonté vers le nord l’ensemble des îles de l’arc Caraïbes : toute une série de noms plutôt évocateurs de douceur et de quiétude : St Vincent et les Grenadines, Sainte-Lucie, La Martinique, la Dominique. Et WHISKEY JACK prolongea même avec une visite imprévue de la Guadeloupe dans la journée du dimanche 26 février pour une réparation rapide sur l’un de ses safrans. Un arrêt qui d’ailleurs lui coûta cher dans la semaine qui suivit marquée par une zone de hautes pressions et de calmes impressionnante par son ampleur – des côtes marocaines aux Bahamas – , son étendue – jusqu’à 400 milles de large, et sa durée, constituant un véritable pot au noir bis. Empêtrés dans des journées au vent nul ou très mou les skippers n’ont eu d’autre choix que faire le dos rond en attendant le retour du vent. Un retour en force puisque en accrochant le sud d’une dépression située dans l’atlantique nord ils pouvaient enfin remonter en latitude vers l’archipel des Açores tout en se mettant à la merci des grandes dépressions hivernales. Les conditions depuis 24 heures et pour 24 heures encore mettent à rude épreuve les machines et les hommes, lesquels ont déjà plus de 30.000 milles au compteur depuis le départ de l’épreuve en juin dernier.

 Une semaine pour célébrer les arrivées à Lorient

Avec les équipes de LORIENT GRAND LARGE et LORIENT AGGLOMERATION l’organisation met en place un programme complet pour clore la manifestation et surtout faire partager au public lorientais et breton une part de l’aventure unique vécue depuis le départ l’année dernière du prologue le 11 juin de LORIENT LA BASE.

 Les étapes de ce programme :

  • Samedi 11 mars – 11H00 : inauguration de l’exposition « LE GRAND VOYAGE DE LA GLOBE40 », 9 Totems de 3,5 m de haut sur 4 faces qui racontent sur le quai de LORIENT LA BASE la grande épopée étape par étape
  • Mardi 14 mars – 10H00 : conférence de presse – Cité Eric Tabarly
  • Mardi 14/ Mercredi 15 mars : selon prévisions arrivée du premier concurrent
  • Mercredi 15 mars – dimanche 19 mars : autres arrivées
  • Dimanche 19 mars – projection du film 26’ résumé de l’épreuve – remise des prix – soirée – Cité Eric Tabarly

 Un classement général qui devra attendre Lorient

Si AMHAS semble bien établi dans sa position de leader de l’étape 8 avec environ 80 milles d’avance sur son concurrent hollandais SEC HAYAI (Frans Budel / Ysbrand Endt ), ce dernier est toujours potentiellement en tête du classement général puisque 4 points seulement les séparaient au départ sur cette étape à coefficient 2 ; GRYPHON SOLO 2 ( Joe Harris / Roger Junet ) occupe la 3ème place et doit rester à cette place pour que le classement général reste inchangé. On peut donc dire qu’après 9 mois de course et 8 étapes c’est à une place dans la dernière étape que se joue la victoire finale. WHISKEY JACK ( Mélodie Schaffer / Tom Pierce) pénalisé par son arrêt en Guadeloupe est en retrait des 3 premiers mais pourrait aussi rallier Lorient avant la fin du week-end du 18/19 mars. Mais dans l’immédiat c’est surtout la préoccupation de sortir sans dégâts du coup de vent actuel qui occupe les équipages même si la compétition est toujours là.

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